Une mise en concurrence des contrats de syndic très profitable au syndicat de copropriétaires

14/06/2016 Dossier

Une mise en concurrence des contrats de syndic très profitable au syndicat de copropriétaires

 

 

Malgré les dires des chambres professionnelles, les honoraires de base des syndics permettent de dégager des marges importantes.

 

Cela s’explique principalement par le fait que les syndics ont, au cours des vingt dernières années, augmenté leurs honoraires tout en diminuant les frais de fonctionnement de leurs cabinets grâce au développement informatique et aux solutions d’externalisation de plusieurs tâches.

 

Il s’agit notamment de la production et de la mise sous pli des convocations d’assemblées générales qui sont sous-traitées à des sociétés spécialisées.

 

La mise en place des extranets au sein des copropriétés permet par ailleurs, d’accroître la productivité des cabinets en mettant en ligne des informations qui auparavant exigeaient l’intervention humaine pour être communiquées.

 

Autre élément plus contestable : les syndics n’assurent pas forcément l’intégralité des tâches facturées au titre de leurs honoraires, ce qui leur permet de d’augmenter leur marge. C’est en l’occurrence un manque de visite au sein de l’immeuble ou un défaut de traitement des courriers des conseillers syndicaux et copropriétaires.

 

Pour toutes ces raisons, les syndics disposent d’une marge de manœuvre dans la négociation du contrat et de leurs honoraires.

 

I.     Une mise en concurrence fort profitable

 

Un conseil syndical adhérent à notre association a interrogé son syndic Immo de France pour connaître sa proposition tarifaire.

 

En parallèle, ce conseil syndical l’a mis en concurrence en demandant à d’autres cabinets une proposition de contrat. Ces derniers se sont avérés être plus intéressants puisqu’ils prévoyaient des prestations supplémentaires à celles prévues dans le contrat de Immo de France.

 

Pour ne pas perdre la copropriété, la réaction du cabinet Immo de France a été automatique puisqu’il a envoyé un courrier aux copropriétaires dont nous reproduisons un extrait ci-dessous :

 

« Lors de l’élaboration de notre 1ère proposition commerciale adressée à votre nouveau conseil syndical, celui-ci a certainement, par mégarde, oublié de nous informer du changement des paramètres de l’appel d’offres dans lequel, il était demandé un certain nombre de prestations supplémentaires , comme augmenter les réunions de conseils syndicaux et de rajouter une éventuelle Assemblée Générale. 

 

Afin de pouvoir vous faire une proposition, à prestations égales, nous avons donc intégré l’ensemble des demandes faites à notre confrère sans augmentation de notre dernière proposition»

 

Et voilà comment on obtient plus avec rien !

 

II.    Un outil de mise en concurrence développé par l’ARC pour mettre en concurrence les syndics

 

Au-delà de la normalisation des contrats types, le décret du 26 mars 2015 permet de réaliser une meilleure concurrence des cabinets de syndics.

 

L’ARC n’a donc pas hésité à développer pour ses adhérents, une plateforme internet qui permet au conseil syndical de réaliser une concurrence efficace entre les cabinets de syndics (CONTRAT SYNDIC accessible depuis COPRO-SYNDIC sur le portail de l’adhérent).

 

Le concept est simple. Il consiste à donner au conseil syndical la possibilité d’élaborer un contrat type conforme à leurs besoins et à celui de la copropriété.

 

Ensuite ce contrat est proposé à différents cabinets. Soit ils acceptent les conditions définies dans le contrat et font une proposition tarifaire, soit ils déclinent.

 

Il est donc question d’une nouvelle ère où il en revient au conseil syndical d’imposer ses conditions et non plus au syndic d’exiger son contrat.

 

 

 

Pour accéder à l’outil copro-syndic, vous devez vous rendre sur le portail de l’adhérent, accessible à partir de l’adresse suivante : www.leportaildelarc.fr.