Travaux concernant le plomb dans l’eau : Le PARTICULIER du mois d’avril fait une bonne place aux positions et propositions de l’ARC

11/04/2013 Dossier

Travaux concernant le plomb dans l’eau :

Le PARTICULIER du mois d’avril fait une bonne place aux positions et propositions de l’ARC

 
Dans sa dernière livraison, Le PARTICULIER revient sur le problème du plomb dans l’eau.
 
Nous sommes heureux de constater que notre action paye et que les consignes et propositions que nous faisons en matière de plomb dans l’eau sont reprises par la Presse spécialisée. Voici quelques extraits de l’article du PARTICULIER.
 
Citations :
 
« Le risque d’intoxication par l’eau du robinet est TRÈS faible
 
« Les principaux cas de saturnisme sont causés par des peintures ou revêtements contenant du plomb (les victimes ayant inhalé ou intégré des poussières de ces vielles peintures). La responsabilité du plomb dans l’eau a rarement été mise en cause. « Dans les années 80, plusieurs centaines de cas de contamination d’origine hydrique, dus à la présence conjointe de canalisations en plomb et d’une eau acide, ont été recensées en France.
 
 « Mais aujourd’hui, l’ingestion de plomb via l’eau d’alimentation humaine conduit rarement à des cas de saturnisme, a reconnu le ministère de la Santé, dans un rapport publié en 2006. « Elle contribue, en revanche, à l’imprégnation de l’organisme ». L’Association des responsables de copropriété  (ARC) n’hésite pas à s’appuyer sur les déclarations du ministère pour soutenir que « le plomb admissible actuellement dans l’eau ne fait courir aucun risque de saturnisme et que la norme de 10 microgrammes par litre bientôt exigée n’a pas d’autre justification que de servir les intérêts des fabricants de canalisations en PVC ».
 
« Cette association met en garde les copropriétaires contre des professionnels (plombiers, diagnostiqueurs...) qui agitent l’épouvantail de sanctions pénales pour les inciter à voter des travaux coûteux et souvent inutiles. Car selon l’ARC, ce n’est pas parce que vos canalisations sont en plomb qu’elles contaminent votre eau. D’autres facteurs entrent en jeu. Notamment, le fait que l’eau soit « dure », c’est-à-dire chargée en calcaire.
 
« Un report probable de la réglementation
 
« En outre, depuis quelques années, le durcissement des réglementations (ascenseurs, audits énergétiques...) a conduit les copropriétés à engager des dépenses importantes. Aussi peuvent-elles difficilement faire face, aujourd’hui, aux coûteux travaux de mise aux normes des canalisations.
 Leur montant atteindrait, selon les professionnels, entre 8 et 10 milliards d’euros.
 
« Tous les acteurs sont convaincus que l’échéance du 25 décembre sera repoussée. « Le sujet va être prochainement mis sur la table et il semble impensable que l’application ne soit pas repoussée de quelques années », estime Denys BRUNEL, président de la Chambre des propriétaires.
Les syndics tablent aussi sur un sursis. « Nous n’avons pas encouragé nos copropriétés à faire des travaux de façon inconsidérée. Nous ignorons si les distributeurs d’eau, eux-mêmes, se sont mis à niveau en amont du compteur d’immeuble », indique Jean-Luc GAULON, administrateur de biens à Angers et membre de l’Union des syndicats de l’immobilier (UNIS).  L’ARC demande, pour sa part, le report de la date limite à 2020 et a proposé à l’UNIS et à la fédération nationale des agents immobiliers (FNAIM) de faire front commun ».  
 
 
Voilà. On ne peut pas être plus clair. Pour le reste, reportez-vous à nos nombreux articles sur le sujet (voir notamment la rubrique D7 dans la plan de la documentation).
 
A noter que si de nombreux syndics comme Jean-Luc GAULON jouent l’apaisement, il y a encore des « ratés » très malheureux.
 
Voir, plus spécialement, notre article de la semaine dernière sur une note interne de la FNAIM Ile de France qui le prouve :
« Plomb dans l’eau : lettre à la FNAIM Ile de France »
 

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