Répartiteurs de frais de chaleur : surtout ne pas donner suite aux propositions d’ISTA
Suite à notre article félicitant le journal le PARTICULIER Immobilier pour son propre et courageux article concernant le « piège » que constituent les répartiteurs de frais de chaleur (voir : www.unarc.fr/xdqg), nous avons reçu des témoignages d’adhérents confirmant le bien-fondé de notre combat à se sujet.
Un de ces témoignages est tellement intéressant que nous ne résistons pas au plaisir de le publier intégralement (y compris les trois premières lignes qui nous font très plaisir).
Voici :
« Bonjour à tous,
Notre résidence adhère à l'ARC depuis des années : je suis régulièrement ses abus, études, etc. ce qui nous a permis de revenir au même montant en € de charges qu'il y à 12 ans. Merci pour toutes vos actions, informations...
Si je peux ajouter une petite pierre en ce qui concerne les répartiteurs de chaleur :
Nous avons fait changer en octobre 2008 notre vieille chaudière à fioul (chauffage + Eau Chaude Collective) par une « traditionnelle basse température » au gaz avec pose de vannes réglables en pieds de colonnes et T° de réglage en bas de radiateurs et équilibrages.
D'où, en année moyenne, et si l’on ajoute la différence du prix du Kwh gaz sur celui du fioul ajouté et la différence de consommation, pour une chauffe « meilleure » dans l'ensemble, une économie d'au moins 50 % ! (ou un amortissement de l'investissement total en < 6 ans)
Nous venons enfin de pouvoir faire (via un nouveau contrat) changer par Ista nos compteurs d' Eau Chaude Collective vieux de 27 ans! par des neufs de bonne qualité (volumétriques et non à flux) à 27,10€ ttc l'unité annuelle pour location (contrat 10 ans), entretien, 2 relevés (99 compteurs au total)
Ista souhaite nous faire une proposition pour des répartiteurs :
D’après vos chiffres, des compteurs de chaleurs avec relevés à distance, ont à peu près un coût unitaire annuel de 10 €; dans la résidence nous avons au moins 300 radiateurs pour 49 appartements : Soit un coût annuel de > 300 X 10 € =3 000 € ! par an plus les frais de syndic et de gestion (1 000 €). À quoi il faut rajouter la première année les calculs de coefficient correcteur et frais d’installation.
D’autre part qui dit répartiteurs dit robinets thermostatiques; selon un de nos plombiers (habituellement raisonnable) avec un robinet thermostatique de qualité correcte il faut compter 80 € par robinet (si quantités) installé soit des travaux pour plus de 24 000 € et; qui dit robinets thermostatiques dits en chaufferie 2 pompes à variateurs et qui dit pompe à variateur dit « système d'échappement de pression/eau chaude » (si j’ai bien compris)
Le tout sans doute = un budget gestion d'investissement (une fois) > 40 000 €TTC + 24 000 € pour robinets thermostatiques et ; au moins 4 000 € de location par an.
Dans notre résidence en année moyenne (24 000 degrés jour unifiés) nous consommons environ 794 000 kwh de gaz pour 42 000 € (prix 2014 contrat depuis 5 ans chez ENI au tarif conventionné - 7% alors que GDF ne voulait/pouvait nous faire bénéficier de ce tarif conventionné)
Si on compte 25 % de la consommation (en quantité) pour fabriquer l'eau chaude (selon consommation moyenne de juin/juillet/août/septembre soit hors période de chauffe) reste 31500 € pour le chauffage donc en « oubliant » l'investissement de 64 000 € (chaufferie + robinets thermostatiques).
4 000 € (compteurs) pour 31 500 € = 13 % c'est-à-dire qu'il nous faudrait faire déjà une économie d'énergie d'au moins 13 % sur le chauffage pour payer le comptage avant d'économiser quoi que ce soit de plus. Or l’Ademe parle d’une économie globale de ‘ordre de… 5 %.
Je reste à votre disposition si vous le jugez utile
B. Cdt J-H ……… pour la résidence, N…… Adh. 95PC….. ».
N’hésitez pas - vous aussi - à nous envoyer vos témoignages.
En attendent, méfiez-vous des syndics et poseurs de répartiteurs qui vous parlent d’économie de l’ordre de 15 % et relisez le mail de notre adhérent.