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Plomb dans l’eau : ne cédez ni au chantage ni à la désinformation
En 2013, les mauvais syndics et les « plombiers » vont tenter de vous faire voter des devis coûteux de changement de canalisations :
- « Vous devez supprimer toutes vos canalisations en plomb » diront-ils.
C’est FAUX. Il n’y a AUCUNE obligation.
- « Vous risquez des amendes ou des procès », diront-ils.
C’est FAUX, également.
Rappelez-vous : le risque sanitaire dans les régions où l’eau est normalement calcaire (comme en Ile de France) est NUL. Voici un mode d’emploi intelligent et pragmatique que nous vous suggérons de mettre en place avec votre syndic pour éviter les travaux coûteux et inutiles.
Rappel : méfiez-vous des syndics qui trouveront des « prétextes » pour ne pas adopter cette « bonne méthode ».
Plomb dans l’eau :
La bonne méthode à adopter (et à faire adopter à son syndic) en 10 points
- Vérifier auprès du service des eaux que tous les branchements en plomb ont été changés dans la zone. Obtenir l’analyse de l’eau livrée au pied de l’immeuble. Si les branchements n’ont pas été changés, attendre qu’ils le soient pour agir dans l’immeuble
- Pour les immeubles construits entre 1960 et 1995, demander au plombier de l’immeuble en quels matériaux sont faites les canalisations (a priori elles ne sont PAS en plomb !). Inutile de payer une société pour cela.
- Rappeler au syndic qu’il ne doit pas se contenter d’un simple accord du conseil syndical sur d’éventuelles propositions d‘études, mais qu’il faut qu’il les fasse obligatoirement voter en assemblée générale.
- S’assurer que les prélèvements d’eau pour l’analyse du taux de plomb sont effectués à des moments « normaux » (ni en période creuse ; ni en août...) et par des entreprises référencées ARC.
- Si le taux de plomb dans l’eau est supérieur à 25 microgrammes par littre, proposer des devis pour commencer à traiter les problèmes à la prochaine assemblée générale.
- Si le taux de plomb dans l’eau est inférieur à 25 microgrammes par litre, informer les copropriétaires et leur proposer d’établir un plan progressif de suppression des canalisations étalé sur plusieurs années.
- Si le taux est inférieur à 15 microgrammes (norme applicable en Amérique du Nord), en rester là, sauf si le réseau est fuyard.
- Solliciter au moins trois plombiers, dont un qui sera proposé par le conseil syndical.
- Ne procéder - face à des assemblées générales rétives à engager des travaux alors que le taux est inférieur à 25 microgrammes - à aucune pression destinée à emporter l’adhésion des copropriétaires et, en particulier, ne pas faire état de sanctions pénales ou judiciaires totalement illusoires.
- Au cas où, malgré tout, le syndic voudrait décharger sa responsabilité, faire voter la résolution suivante : « L’assemblée générale, dûment informée par le syndic des obligations légales applicables au 25 décembre 2013 en matière de plomb dans l’eau, mais considérant que cette obligation est inutilement contraignante et que le taux actuellement constaté de ......... ne pose AUCUN problème de santé ni ne peut en poser, décide en toute connaissance de cause de ne procéder pour le moment à aucun travaux de changement de canalisations au plomb ».
Par ailleurs, n’hésitez pas à relire tous nos articles sur ce sujet important en tapant « plomb dans l’eau » sur le moteur de recherche du site de l’UNARC.