Nous avons publié un article reprenant les déclarations de la société SEIITRA, leader dans les logiciels spécialisés dans le métier de l’administration de biens, fournisseur entre autres du groupe FONCIA au sujet du temps nécessaire pour immatriculer les copropriétés.
En effet, alors que les syndics professionnels indiquent que cette prestation prend un temps important, mobilisant de nombreuses personnes, la société SEIITRA a quant à elle indiqué que grâce à son interface, cette tâche pouvait se faire en moins d’une minute et, en tout état de cause, en 15 minutes.
L’information de cette société est donc essentielle puisqu’elle clôt définitivement le débat, mettant les syndics professionnels face à leur mauvaise foi.
Bravo, devrions-nous dire à cette société pour sa transparence, si ce n’est qu’il semble qu’elle a préféré remettre son masque.
I. Une information qui a disparu de son site
À notre grande surprise, la semaine qui a suivi la publication de notre article mettant en exergue les propos de cette société (voir article : Immatriculation initiale des copropriétés, les masques tombent officiellement : une minute, pas plus ! , le communiqué a tout simplement disparu de son site.
Et pour cause, lorsque l’on clique sur l’adresse internet https://www.seiitra.com/liste-actualites/limmatriculation-de-vos-copropri%C3%A9t%C3%A9s,-vous-y-pensez-.aspx où figurait sa déclaration, on retrouve le message suivant :
« 404 - Fichier ou répertoire introuvable.
La ressource que vous recherchez a peut-être été supprimée ou renommée, ou est temporairement indisponible. »
Selon nous, certains syndics ont dû faire pression pour que cette information sorte de la sphère publique, d’autant plus que la société SEIITRA indiquait en toutes lettres dans son communiqué que le « temps gagné est source de productivité pour votre cabinet, l’immatriculation initiale des copropriétés pouvant être une nouvelle source d’honoraires ».
Alors, s’agit-il d’une chance perdue pour les conseillers syndicaux afin de mettre les syndics devant leur mauvaise foi lorsqu’ils réclament des sommes exorbitantes pour réaliser cette tâche ? Pas si sûr.
Voyons la suite.
II. La page remise en ligne à l’ARC
Bien évidemment, lorsque l’ARC diffuse un abus ou un article qui risque d’engager des réactions y compris des actions judiciaires, c’est non seulement après avoir vérifié la source, mais naturellement après avoir conservé et enregistré le document litigieux de façon à nous prémunir en justice, ou pour étayer nos propos si cela s’avérait nécessaire.
Ainsi, nous avions bien évidemment fait une copie de la page publiée sur le site de la société SEIITRA.
Il ne nous manque plus qu’à la remettre en ligne par le biais de notre site.
Alors, abracadabra, la revoici !
Eh oui, comme on peut le constater on retrouve les dires de la société SEIITRA., surtout son dernier paragraphe qui s’intitule « et si vous transformiez cette contrainte en opportunité ».
Bien évidemment si certains conseillers syndicaux souhaitaient avoir copie de la page, nous la mettrons à leur disposition.
Merci qui ?...