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Affaire ASC-Groupe :
ou comment la FNAIM traite les problèmes urgents...
I. Huit mois et... rien
Voilà huit mois qu’ARC-Languedoc a révélé l’incroyable « machine à ristournes » mise au point par le syndic ASC-Groupe.
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En principe, en deux mois l’affaire aurait du être entendue, classée et ASC-Groupe exclu de la FNAIM.
Mais non : spécialiste de la « course de lenteur » et croyant sans doute que le temps effacerait le problème, la FNAIM instruit cette affaire avec une lenteur désespérante, malgré les relances incessantes de l’ARC-Languedoc, de l’ARC et de l’UNARC.
II. Dernier épisode en date
Le 25 octobre dernier la « Commission de première instance » de la FNAIM a enfin entendu les représentants d’ARC-Languedoc (à noter : la FNAIM a refusé que l’ARC-Languedoc soit accompagnée par l’ARC ou l’UNARC ; curieux).
L’ARC-Languedoc a renouvelé sa demande :
- l’exclusion d‘ASC-Groupe de la FNAIM ;
- et surtout, le remboursement, à toutes les copropriétés concernées, des « ristournes » prélevées illégalement par la filiale d’ASC-Groupe.
On attend avec impatience le verdict des juges de « première instance » de la FNAIM.
Conclusion provisoire :
Huit mois pour entendre une association régionale représentative, membre d’une Union nationale elle-même représentative.
Neuf mois (peut-être plus) pour se prononcer enfin (en « première instance ») sur une affaire ÉNORME qui aurait du être traitée en urgence !
Ensuite et même si les « juges » de la FNAIM reconnaissent le problème, nul doute qu’ASC-Groupe fera « appel » de la sentence et que la FNAIM mettre encore un an pour jouer la « deuxième manche ».
Comprenez-vous maintenant pourquoi nous ne voulons pas d’un ORDRE des syndics ?