ABUS 3787 L’efficacité vraiment étonnante du site de l’ARC : le cas du syndic SYCOGEST à Étampes (Essonne)
Beaucoup de copropriétaires « malins » procèdent ainsi :
- ils adressent un courrier RAR à leur syndic en mettant copie à l’ARC ;
- ils menacent le syndic d’une publication sur le site de l’ARC, ce qui - souvent - décide le syndic à satisfaire à la demande.
Seul petit problème : ces copropriétaires ne sont pas toujours adhérents à l’ARC et nous utilisent un peu... abusivement, pourrait-on dire.
Avant de raconter l’histoire qui suit, rappelons ceci :
- le site Internet de l’ARC est « fabriqué » par les salariés de l’ARC, ce qui nous coûte de l’argent ;
- le site ne contient AUCUNE bannière commerciale ;
- si vous voulez, chers visiteurs, continuer à profiter de notre force de frappe « indépendante », il faut absolument nous donner les moyens de cette indépendance et adhérer. Est-ce trop demander ?
Ceci étant dit, continuons et racontons cette belle histoire.
C’est l’histoire d’un copropriétaire qui vend son logement.
Des travaux ont été votés et non appelés. La quote part a été demandée lors de la vente et versée au notaire (1.229,46 €).
Les travaux ayant été abandonnés, le vendeur demande au syndic le remboursement. « Ce n’est pas moi qui ai la somme, mais le notaire », répond SYCOGEST, le syndic.
Or, le vendeur a les preuves que ce n’est pas exact et qu’en fait le syndic a bien touché l’argent du notaire.
« Très bien, cher syndic, dit le copropriétaire, alors je saisis l’UNARC pour qu’il publie un abus ».
La réponse du syndic vaut son pesant de cacahuètes. Juges-en :
« Votre propagande ( ?) à juger notre malhonnêteté et à diffuser ce type d’information auprès de l’UNARC s’apparente à de la diffamation et de la calomnie ».
Et le pauvre calomnié continue : « Ceci étant nous sommes en mesure - après vérification - de vous adresser la somme de 1.229,46 € ».
Oh le brave homme que voici, le brave calomnié qui - menacé de publication sur le site de l’UNARC - procède à des vérifications et à un remboursement.
On dira que nous ne sommes pas très gentils et que ce remboursement arraché de la sorte valait bien un silence de notre part.
Non, hélas, car « qui a bu boiera » et nous ne sommes pas là, à l’ARC, pour laisser les copropriétaires - même nos adhérents - être pris pour des pigeons.
Conclusion :
- chers syndics, évitez de trop profiter de la situation et de raconter n’importe quoi aux copropriétaires ;
- chers copropriétaires, évitez de prendre notre association indépendante et efficace pour un service public et… adhérez (surtout quand vous avez eu gain de cause), et « tout ira bien dans le meilleur des mondes possibles… ».