ABUS 3637 La GIEP ou le syndic qui caricature la caricature des syndics : les juges vont rigoler
- Le 12 décembre 2013 nous avions publié la lettre d’un administrateur de biens qui - faute de pouvoir récupérer depuis quatorze mois une indemnité d’assurance concernant un client (bailleur) et indûment conservée par la GIEP - s’adressait à l’ARC !
Rappelons la teneur du mail reçu :
« Madame, Monsieur,
Nous vous prions de bien vouloir trouver en pièce jointe, copies de correspondances relatant un litige que rencontre notre mandant, avec l’ancien syndic - la GIEP - qui gérait son immeuble sis 145 avenue …. 75016 PARIS.
Ce dernier a, d’après nos investigations, perçu le règlement d’une indemnité différée de sinistre. Il a encaissé le chèque en octobre 2012 (alors qu’il n’était plus syndic) et n’a jamais reversé les fonds.
Ne parvenant pas à obtenir satisfaction, nous venons de tenter de solliciter sa Responsabilité Civile Professionnelle, souscrite auprès de GENERALI IARD. Mais ces derniers nous indiquent ne pas parvenir à identifier leur assuré, car nous ne possédons pas le numéro du contrat et ils ne peuvent donc en l’état, donner suite à notre requête…
Vous remerciant vivement de l’attention que vous porterez à notre affaire.
Nous restons à votre disposition pour tout complément d’information qui pourrait vous être nécessaire.
Bien cordialement ».
Nous décidons de publier un « abus » pour forcer la GIEP à s’exécuter.
- Quelques jours après et suite à la publication de notre abus, la GIEP a adressé le chèque à l’administrateur. Vive les « abus » de l’ARC.
- N’importe qui au monde serait honteux, rouge de confusion, se tairait et se terrerait. Non, la GIEP fanfaronne et nous envoie ce texte ahurissant sous forme - incroyable - de droit de réponse :
« DROIT DE REPONSE DE GIEP
Dans votre "abus" n°3600, vous indiquez attendre "avec impatience" le droit de réponse de GIEP. Voici par conséquent ce droit de réponse, pour rappeler les faits dans ce dossier. (…).
Votre article fait manifestement référence à une somme de 317,80 € correspondant à une indemnité d'assurance consécutive à un dégât des eaux, encaissée par erreur sur une autre résidence, et dont nous vous confirmons bien volontiers qu'elle a été remboursée, le 6 janvier 2014. Il semble donc que vous grossissiez un peu le trait, cet incident mineur et désormais résolu ne relève en rien de l'assurance responsabilité professionnelle de GIEP ».
En gros, la GIEP (volontairement ou non) a détourné de l’argent, n’a jamais répondu à son confrère qui exigeait l’ouverture d’un dossier sinistre en « responsabilité civile » et - suite à notre action - a été obligée de restituer la somme en inventant sans doute une fable (chèque « encaissé par erreur sur une autre résidence » !), mais c’est l’ARC qui a tort.
Et surtout, la GIEP nous adresse un « droit de réponse » comme si elle avait raison et nous tort. C’est ce qu’on appelle le monde à l’envers.
Ce sont les juges qui vont rigoler.