RC Abus n°1465: 09 07 08/©
Les mandats utilisés abusivement par les syndics et la dame de CENTURY (suite)
Suite à nos abus numéro 1439 et 1448, la dame de CENTURY a continué à nous écrire.
Visiblement cette dame aime le ping-pong. Notre directeur pas vraiment, mais enfin il y a des propos qu’on peut difficilement laisser sans réponse.
Voici donc la suite de la partie du ping-pong :
« Objet : les mandats de gestion en assemblée générale de copropriété
Bonjour, Monsieur le Directeur,
Je ne vois pas bien quel combat vous menez dans cette affaire de représentation des copropriétaires en AG.
85% des constructions de ces 20 dernières années sont à usage d’investissement locatif souvent en défiscalisation.
Quelle est la solution la moins dommageable à votre avis en AG ? N’avoir aucune représentation faute de pouvoir utiliser les mandats de gestion, donc à part l’article 24 ne rien pouvoir faire voter ou continuer à faire fonctionner tous les services d’une copropriété avec le quorum requis ?
Vous devriez savoir et participer à de telles assemblées pour constater l’absentéisme bien compréhensible de copropriétaires d’une résidence à LILLE, habitant AIX EN PROVENCE !
Dites-moi pour les résidences d’investissements locatifs ce que vous préconisez pour les inciter à assister eux-mêmes aux assemblées ?
Dès 1990 l’UFF (Union Financière de France) envoyait en assemblée ses vendeurs en représentation des clients investisseurs. Bien sûr il y avait aussi la barrière des 3 mandats ou 5%, largement dépassée !
Dans ce cas de figure que fait-on aussi ?
La théorie, c’est bien, la pratique c’est mieux et c’est bien là que s’arrêtent vos théories.
« Madame,
La « pratique », on la connaît autant que vous, côté copropriétaires.
La « pratique », ce serait (pour le syndic) de « distribuer » aux copropriétaires présents (il y a en a, figurez-vous) les pouvoirs reçus et inutilisables, comme le prévoit la jurisprudence (qui, par ailleurs, vous plaît tant) ; mais ça…
La « pratique », ce serait de faire ce que demandaient NOS adhérents à VOTRE confrère FONCIA : ne pas abuser de ces pouvoirs illégaux pour SE réélire soi-même contre l’avis des copropriétaires actifs.
La « pratique », c’est de ne pas rouler à 200 kmh sous prétexte qu’on est pressé et que ça vous arrange.
Ça vous va ?
N.B 1: Je constate que vous avez commencé à parler « DROIT », « LOI » pour ensuite parler « confort » quand vous avez réalisé OÙ était le droit ; c’est en effet très… « pratique ».
N.B.2 : Par ailleurs OÙ avez-vous vu que 85 % des logements neufs de ces vingt dernières années sont à usage locatif ? Et d’où prenez-vous que les bailleurs même en « défiscalisé » ne peuvent être sensibilisés et transmettre leur pouvoir aux copropriétaires « actifs » ? À noter : le refus constant opposé par les syndics à la communication de la feuille de présence AVEC les adresses montre bien que vous avez une peur bleue que VOS bailleurs soient contactés par des copropriétaires occupants ou actifs. Pourquoi ? Parce que vous craigniez qu’ils ne leur envoient leur pouvoir ?
N.B.3 : Merci de ne pas poursuivre ces échanges ; nous n’avons pas vraiment besoin de vos leçons de gestion « pratique ».
« Bonjour,
Bien sûr que ce reportage est d’une telle caricature que tant pour l’ARC en général que pour ces « journaleux » on peut dire « que tout ce qui est exagéré est insignifiant ».
Je connais bien un certain nombre d’immeubles vétustes comme en contiennent les quartiers Nord de Marseille : zones de non-droit, ascenseurs continuellement dégradés, appartements vendus pour l’euro symbolique car certains propriétaires préfèrent ne plus « exister » (juridiquement) plutôt que de payer les charges. Les appels de fonds faits en conséquence ne correspondent même plus aux vrais occupants, mais sûrement à ce qui paraît au fichier immobilier !
Alors la seule possibilité pour un syndic est de démissionner, voilà bien un cas où il serait savoureux de faire un reportage après la mise en place de syndics bénévoles, avec bien sûr le soutien, actif je n’en doute pas, de l’ARC ! Qu’en pensez-vous ?
Je vous invite sur place si vous y tenez, vous verrez, vous serez comme le syndic passé sur Canal +, sûrement très loquace, surtout si vous voulez en repartir…….. !
Mais c’est la même chose dans le XIX à Paris et sur le 93 et le 95. Par exemple allez aux Beaudouin à Aulnay sous Bois, ce serait du vécu.
Allez continuer à raconter n’importe quoi sur les représentations professionnelles (FNAIM, un jour CNAB le lendemain) Christine BOUTIN, grande amie du Président de la CNAB, au moins vous distrayez vos adhérents, qui, retraités, s’amusent bien à vous lire. Les professionnels actifs sur le terrain, non ».
« Madame,
Décidément vous êtes incroyable.
Merci d’aller - comme nous - travailler dans les copropriétés et d’éviter de bavarder.
PS : Je profite du temps que vous semblez avoir en trop pour aborder un sujet « concret », « pratique » et de « terrain ».
En effet, à propos de « copropriétés en difficulté », du département « 93 », des syndics sur le terrain et de CENTURY 21, nous attendons toujours que votre « adhérent », le Cabinet MAIL, CENTURY à ROSNY SOUS BOIS - qui a laissé la copropriété LA NOUE à BAGNOLET (600 logements) sur le flanc avec un « trou » de trésorerie d’environ 400.000 € - fasse une déclaration de sinistre pour des fautes qu’il reconnaît avoir commises, permettant ainsi de réparer le préjudice causé aux copropriétaires.
Ça serait plus honnête pour ce grand homme de « terrain » que d’obliger le syndicat (sous administration judiciaire de sa faute) à l’assigner, ceci uniquement pour gagner du temps.
Vous voulez les coordonnées de l’administrateur judiciaire pour régler l’affaire ou préférez-vous que je lui communique votre mail ?
Monsieur ,
Bravo pour vos actions sur le terrain , méconnues par rapport à vos grandes envolées lyriques sur votre site.
Au moins en jouant au bon samaritain ou au redresseur de torts « ACTIF » c’est évidemment mieux que les bavardages, les cancans et la critique systématique d’une profession qui n’en n’a nul besoin.
Bon week-end quand même ».
« Madame,
Mais tous les syndics qui pratiquent vraiment l’ARC, (et il y en a , croyez-moi), savent parfaitement ce que nous faisons sur le « terrain » ; je commence à penser que c’est le « terrain » qui vous manque ; ramener un « contre-pouvoir » représentatif et légitime à des termes comme « cancans, bavardages, critiques systématiques », c’est une preuve de mépris pour le « terrain » dont vous semblez oubliez que c’est aussi le « terreau ». A propos, vous ne répondez rien sur votre adhérent, le cabinet Mail… et les 400.000 € qu’il doit à nos adhérents.
Bon week-end à vous aussi ».
À noter que, dès que nous avons parlé des 400.000 euros dus par son adhérent, la dame de CENTURY a cessé de nous répondre. Bizarre, non ?
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