Désolé, l’ARC ne fait pas d’« affaires »
Surpris…
Oui, nous sommes surpris, car nous avons appris que certaines bonnes âmes de syndics continuaient – pour nous discréditer – à faire croire que l’ARC était non pas une vraie association loi 1901 à but non lucratif, mais une pseudo-association qui ferait des « affaires ».
Comme toujours en pareil cas, nous préférons répondre et expliquer qui nous sommes exactement plutôt que de laisser s’insinuer l’air de la calomnie.
- I. L’ARC, une vraie association loi 1901 indépendante et vivant des cotisations de ses membres
L’ARC est d’abord une association qui assure une fonction de conseil à ses adhérents sur TOUS les problèmes qui concernent le fonctionnement des copropriétés et la bonne gestion des copropriétés :
- conseils juridiques, bien sûr ;
- mais aussi des conseils techniques (ascenseur, bâti, sécurité, etc.) ;
- conseils en matière de gestion et d’économie d’eau, d’énergie ;
- conseils en matière comptable et financière ;
- conseils en matière de gestion directe (syndic bénévole) ;
- conseils en matière de gestion du personnel, de maîtrise des charges ;
- etc.
L’ARC, c’est aussi la publication de plusieurs dizaines de guides gratuits (en tout 43) et des guides à prix coûtant afin d’améliorer l’information et la formation des copropriétaires et de favoriser le bon fonctionnement des copropriétés.
C’est la première qualité de l’ARC : pouvoir répondre directement ou indirectement à ses adhérents sur tous les problèmes et par tous moyens : des consultations, par écrit, téléphone ou sur rendez-vous, des études de documents, des dossiers, articles ou conseils sur le site Internet, des formations ; des guides gratuits ou non, etc.
L’ARC n’est ni subventionnée (et ne le veut pas) ni aidée en aucune manière (fondation ou autre) ce qui rend notre association totalement indépendante pour mener les actions souhaitées.
II. L’ARC, une association qui défend ses adhérents et – au-delà – les intérêts de tous les copropriétaires partout où cela est nécessaire
Au-delà du rôle de conseil de notre association, il y a la défense des intérêts de nos adhérents et des copropriétaires en général.
L’ARC intervient donc :
- pour défendre ses adhérents sur des sujets précis à l’encontre de tel professionnel, de tel syndic, de tel ascensoriste, de telle société de services, etc. ;
- pour défendre les copropriétaires en général et faire évoluer les textes de loi et réglementaires ; pour cela l’ARC participe – évidemment bénévolement – à des dizaines de commissions ministérielles, à des dizaines de groupes de travail officiels ou non ; elle agit aussi auprès des ministères, des agences d‘État, des collectivités pour faire, comme on dit, « avancer les choses » ;
- l’ARC négocie toutes les lois, décrets et arrêtés (logement, justice, travail) ;
- l’ARC est présente dans tous les groupes de travail (Plan Bâtiment Durable ; PUCA ; AFNOR ; ANaH ; ADEME ; QUALIBAT, etc.) ;
- l’ARC siège dans une quinzaine de conseils d’Administration ou d’organismes de toute nature (QUALITEL, OPQIBI, ANIL, commission départementale de l’AnAH, Conseil National du Bruit, organismes de certification, commissions paritaires des gardiens et employés d’immeuble).
III. En troisième lieu, l’ARC est une association qui a mis en place des « services d’assistance » optionnels au profit exclusif de ses adhérents
Ces services sont :
- l’assistance des conseils syndicaux aux contrôles des comptes ;
- l’assistance à la mise à jour des règlements de copropriété.
Ces services sont facturés à prix coûtant, et sont considérés par l’administration fiscale comme des services associatifs. « Services associatifs », cela veut dire des services qui ne sont pas proposés par le secteur marchand ou alors à des prix de marché beaucoup plus élevés et dans d’autres conditions (exemple : quand l’ARC fait des contrôles de comptes, elle le fait AVEC le conseil syndical dans le but de le former à cette mission et de le rendre autonome, ce qui n’est pas le cas d’un expert-comptable, par exemple).
IV. En quatrième lieu, l’ARC est une association qui a créé une vraie coopérative pour répondre à des besoins légitimes et précis de certains adhérents (en premier lieu, les syndics bénévoles) et en particulier pour répondre aux besoins « économiques » de leurs copropriétés : groupement d’achat ; référencement d’entreprises ; d’experts ; de bureaux d’études, d’architectes, d’assistance comptable.
L’ARC ne s’arrête, en effet, pas à dénoncer les agissements abusifs de certains professionnels ou les pratiques de tarifs prohibitifs. Grâce à sa coopérative, l’ARC démontre qu’il est possible d’obtenir des prestations ou du matériel pour des prix bien négociés (et parfois beaucoup moins chers que ceux proposés par certains professionnels) ET une qualité de travail souvent bien meilleure.
Cette coopérative – qui est une Union d’Économie Sociale – vit d’une part des commissions de négociation qu’elle réalise en toute transparence pour le compte des copropriétés dans le cadre du groupement d’achat, d’autre part des services d’assistance comptable aux syndics bénévoles.
Elle ne perçoit évidemment aucune somme de la part des entreprises sur quelques contrats ou marchés de travaux que ce soit, ni aucune commission d’apporteur d’affaires. AU-CUNE. Cela est tellement étonnant pour certains syndics qu’ils se permettent de faire croire le contraire.
À noter que notre coopérative pourrait très bien, en toute légalité (contrairement aux syndics), toucher des commissions d’apporteur d’affaires. Mais nous nous y refusons, et si nous procédons ainsi c’est d’abord par esprit associatif (pour ne pas induire des coûts supplémentaires pour nos adhérents), ensuite pour rester totalement libre vis-à-vis des entreprises sélectionnées (et ne pas dépendre financièrement des professionnels référencés).
Cette totale liberté vis-à-vis des entreprises référencées nous permet ainsi de les « déréférencer » du jour au lendemain, dès qu’il y a des problèmes non résolus avec nos adhérents. Aucune « affaire », aucune collusion.
Cette coopérative édite annuellement un guide gratuit de 350 pages sur la gestion des copropriétés.
Ce guide est financé – comme cela est précisé dans le guide même – par des encarts des entreprises référencées qui – encore une fois – peuvent être déréférencées du jour au lendemain.
En cas d’exercice excédentaire, l’ensemble des excédents est non pas reversé à l’ARC (ce que pensent et doivent dire certains syndics) mais investit dans d’autres solutions d’aide à la gestion de la copropriété. C’est ainsi, par exemple, que notre Coopérative a pu développer le premier logiciel didactique qui permet aux syndics bénévoles de pouvoir tenir leur comptabilité.
À noter : cette coopérative est entièrement contrôlée par le Conseil d’Administration de l’ARC. Le gérant – bénévole – en est le directeur de l’ARC.
V. Enfin, l’ARC est une association qui crée en permanence des outils pour faciliter le « travail » de ses adhérents
En effet, l’ARC investit en permanence du temps et de l’argent dans la mise au point d’outils (internet notamment) permettant à ses adhérents une meilleure gestion de leur copropriété. Leur accès est gratuit pour ses adhérents et aucune publicité n’est faite sur ces sites (alors que nous pourrions – là encore – le faire en toute légalité).
Par ailleurs, l’ARC organise avec l’UNARC depuis ces dernières années un Salon « indépendant » dédié aux copropriétaires dans lequel ils peuvent suivre des conférences, des formations et obtenir des conseils techniques auprès des professionnels de toutes branches. Ces manifestations sont – au mieux – équilibrées financièrement et ne rapportent aucun « bénéfice » à l’ARC.
Conclusion :
Quelques vérités bonnes à entendre
Comme on le constate, tout ceci est très simple.
Trop simple, certainement, pour ceux qui aimeraient laisser croire que nous mélangeons les genres. Pour finir insistons sur quatre points :
- L’ARC ne touche AUCUNE subvention et ne veut pas en toucher pour rester indépendante.
- L’ARC n’a ouvert les colonnes de ses bulletins, guides, sites à aucune publicité commerciale. Aucune ! Ce n’est pas chez nous qu’on trouve des publicités pour EDF, VEOLIA, NEXITY, GDF-SUEZ, ISTA, etc.
- Non seulement la coopérative de l’ARC ne finance pas l’ARC mais depuis sa création elle est tout juste équilibrée (ce qui est le but) et quand elle améliore ses rentrées d’argent, c’est pour recruter du personnel et développer les services aux adhérents, comme on l’a dit.
- Enfin – et là encore tout le monde ne peut pas en dire autant – nous sommes engagés vis-à-vis de nos adhérents à ne JAMAIS, JA-MAIS céder d’une façon ou d’une autre nos fichiers à quelques sociétés ou organismes que ce soit.
Conclusion singulière pour les esprits « malveillants » : l’ARC est une vraie association et sa coopérative – Copropriété-Services – une vraie Union d’Économie Sociale, les deux avec une éthique et une déontologie en béton.
Alors ? Rassurés ? Déçus ? N’hésitez surtout pas à nous poser des questions, même anonymement. Nous y répondrons.