Nous avons déjà publié un article pour dénoncer la stratégie à peine cachée des grands groupes de syndics, qui consiste à imposer de nouvelles exigences légales ou règlementaires en matière de gestion des copropriétés.
Le but recherché est de faire en sorte que les petits cabinets ou les syndics bénévoles « jettent l’éponge » au profit des grandes enseignes de syndic qui récupèrent des parts de marchés de plus en plus importantes.
C’est ainsi que les groupes ont été favorables à imposer la mise en place d’une comptabilité normalisée ou encore dernièrement l’obligation d’un extranet pour toutes les copropriétés.
D’ailleurs, dans une émission à laquelle Monsieur Émile Hagège, le Directeur général de l’ARC a participé, ainsi que Monsieur François Davy, le Président directeur général du groupe Foncia, ce dernier fait état du fait que les dispositions de la loi ALUR donneront un coup fatal aux syndics bénévoles.
Alors, quel est le bilan trois ans après l’entrée en vigueur de la loi ALUR ?
Des syndics non professionnels en pleine expansion
Depuis le début de l’année 2017, l’ARC a enregistré plus de 500 nouvelles adhésions de syndics bénévoles. Ce chiffre record démontre non seulement que les « prophéties » des grands groupes de syndics sont sans garantie, mais surtout que les copropriétaires sont plus que jamais intéressés par la gestion directe et prêts à s’y impliquer.
La raison de ce succès réside dans le fait que les professionnels ont les pires difficultés à se remettre en question. Leur politique commerciale reste toujours la même : Gagner plus d’argent en faisant le moins d’efforts possibles.
Cette situation implique qu’au final les copropriétaires optent pour la gestion directe, d’autant plus que ces mêmes grands groupes qui ont poussé à la roue pour imposer de nouvelles exigences n’arrivent même pas à s’y conformer eux-mêmes ce qui les fragilise d’autant.
Il serait opportun que les petits cabinets et les syndics indépendants se démarquent clairement de cette politique strictement mercantile, pour présenter une nouvelle vision de leur métier : l’optimisation des ressources de la copropriété.
L’ARC, première association d’aide aux syndics bénévoles
L’adage de l’ARC reste le même : « Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson. »
Le principe est donc de rendre, de façon progressive, le syndic bénévole adhérent à l’ARC, de plus en plus autonome afin qu’il ne soit dépendant ni de notre association, ni d’autres structures.
Une philosophie qui est en totale opposition avec certaines officines qui veulent justement capter le syndic bénévole en lui proposant des services de comptabilité ou d’administration, pour ensuite le rendre dépendant de ces pseudo solutions.
C’est ainsi que l’ARC a développé tout un arsenal de services qui va de l’assistance administrative et comptable à la vente d’un logiciel complet conçu par l’ARC qui permet de réaliser l’ensemble des tâches du syndic telles que les appels de fonds, la comptabilité ou la tenue de l’assemblée générale.
Certains diront « oui, mais le syndic sera tout de même tenu de rester adhérent à l’ARC pour continuer à bénéficier du logiciel. ».
Et bien justement pas. A partir du moment où le syndic bénévole acquiert le logiciel, ce dernier reste sa propriété intégrale, puisqu’il s’installe sur le disque dur de l’ordinateur.
A l’ARC nous avons des valeurs et nous le prouvons.